Avant même l’éruption cutanée typique, qui provoque de très fortes démangeaisons, la maladie se manifeste par de la fièvre et de l’abattement.
Principalement par voie aérienne, par la toux ou les éternuements. Le liquide des vésicules peut toutefois également être inhalé.
Entre le 11e et le 14e mois, elle peut être administrée en même temps qu’un vaccin ROR. La deuxième partie de la vaccination est nécessaire 4 à 6 semaines plus tard.
Maman, ça démange ! – Les pustules rouges qui se sont répandues sur tout le corps de votre enfant sont désagréables. Tout le monde la connaît, cette maladie infantile classique qu’est la varicelle. Vous découvrirez ici comment la varicelle se développe chez les enfants, comment aider votre enfant à surmonter la maladie et quelles sont les possibilités de prévention.
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Table des matières
1. le tableau clinique de la varicelle

La varicelle fait partie des maladies infantiles classiques. Elles sont généralement très désagréables pour les enfants, car elles provoquent une éruption cutanée qui démange fortement. La maladie se manifeste souvent d’abord par de la fièvre et de l’abattement, une à trois semaines après une contagion. Ensuite, l’éruption cutanée typique, qui démange très fortement, se développe. Les taches rouges apparaissent généralement d’abord sur le visage et le corps, puis s’étendent aux bras, aux jambes et parfois aux muqueuses et au cuir chevelu. Les taches se transforment en vésicules qui peuvent éclater au toucher.
Des complications peuvent survenir à cause des bactéries qui pénètrent dans les zones suintantes et grattées. Elles peuvent entraîner une inflammation plus étendue de la peau et, plus tard, des cicatrices. Les complications graves sont toutefois rares chez les enfants par ailleurs en bonne santé. Toutefois, plus une personne contracte la varicelle tard, plus l’évolution est généralement violente. Les adolescents et les adultes ont donc plus de risques de tomber gravement malades que les enfants. Mais en général, ils s’en remettent sans séquelles.
La varicelle est dangereusepour les femmes enceintes et surtout pour leurs enfants à naître. Jusqu’à la 20e semaine de grossesse, elle peut par exemple entraîner des malformations. Pour les patients immunodéprimés non protégés ou les enfants atteints de leucémie, la varicelle est également très dangereuse et doit absolument être traitée.
Les virus restent dans l’organisme même après la guérison de la maladie. Dans certains cas, ils peuvent provoquer ultérieurement un zona.
2. contagion
Comme son nom l’indique, les agents pathogènes de la varicelle peuvent se déplacer d’un enfant à l’autre par voie aérienne. La plupart du temps, la transmission se fait par la toux ou les éternuements. Le liquide des vésicules peut également être inhalé par l’air. C’est pourquoi la varicelle est très contagieuse.
Les premiers symptômes de la maladie n’apparaissent généralement qu’au bout de deux à trois semaines. Le risque de contagion existe toutefois déjà deux jours avant l’apparition de l’éruption cutanée. Les enfants qui ont déjà survécu à une infection par la varicelle sont toutefois immunisés contre les virus pour le reste de leur vie.
Comme le risque de contagion est très élevé, les enfants ne peuvent retourner à l’école maternelle que lorsque toutes les pustules sont guéries. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils ne sont plus contagieux pour les autres enfants.
3. traitement de la varicelle

En cas de suspicion de varicelle, vous devriez dans tous les cas consulter votre pédiatre. Il diagnostiquera la maladie et vous donnera des conseils sur le traitement. En règle générale, en cas d’infection, ce sont surtout les démangeaisons qui sont soulagées. Il est important de soigner soigneusement la peau pour éviter que les vésicules ne s’infectent. En cas de maladie bénigne, les défenses naturelles du corps viennent généralement à bout des virus elles-mêmes. Les pustules guérissent alors au bout d’une semaine environ.
4. conseils pour les petits patients atteints de varicelle

En règle générale, les démangeaisons sont ce qu’il y a de pire dans la varicelle pour les enfants. Le fait de gratter les zones de peau malades peut certes soulager les démangeaisons désagréables à court terme, mais les zones grattées peuvent facilement s’infecter et, à long terme, des cicatrices peuvent se former à ces endroits. C’est pourquoi vous devriez essayer d’aider votre enfant à se gratter le moins possible.
Pour cela, il peut être utile de garder les ongles de votre enfant courts afin qu’il ne se blesse pas trop. Expliquez-lui pourquoi il se gratte autant et pourquoi il est important de ne pas trop se gratter. Essayez de distraire votre enfant autant que possible. En cas de maladie grave, des pyjamas avec des parties pour les pieds et les mains peuvent également empêcher les enfants de se gratter trop fort pendant leur sommeil.
5) Vaccination contre la varicelle
La Commission permanente pour les vaccinations (STIKO) recommande la vaccination contre la varicelle. Entre 11 et 14 mois, elle peut être administrée en même temps que la vaccination rougeole-oreillons-rubéole ou 4 semaines plus tard. La deuxième partie de la vaccination est nécessaire 4 à 6 semaines plus tard. Une autre possibilité consiste à utiliser un vaccin combiné qui agit simultanément contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle.
Le vaccin est généralement bien toléré. Il peut y avoir localement une rougeur ou un gonflement à l’endroit de l’injection. Ceux-ci disparaissent au bout de quelques jours. Les signes généraux de la maladie, tels que la fièvre et la fatigue, disparaissent également. Selon la STIKO, des maladies graves peuvent également survenir après une vaccination. Cela n’arrive toutefois que très rarement.
Selon l’Institut Robert Koch, les personnes non vaccinées peuvent envisager de se faire vacciner jusqu’à 5 jours après avoir été en contact avec des personnes atteintes de varicelle ou jusqu’à 3 jours après l’apparition de l’éruption cutanée.
En cas de maladie grave nécessitant un traitement, la vaccination doit toutefois être reportée.
En ce qui concerne la vaccination contre la varicelle, vous devez dans tous les cas vous renseigner auprès de votre pédiatre.
6. sources et liens conseillés
Vous trouverez de plus amples informations sur le site du Centre fédéral d’information sur la santé et sur le site de la Croix verte allemande.
Vous pouvez consulter les recommandations de la commission permanente de vaccination (STIKO) sur le site de l’Institut Robert Koch.
Ce texte est exclusivement destiné à l’information et ne remplace pas un examen, un diagnostic ou des conseils d’un médecin agréé. Les informations présentées ici ne peuvent et ne doivent pas être utilisées comme base pour un diagnostic autonome ou une automédication. Nous renvoyons en outre au paragraphe 4, alinéa 2 de nos conditions d’utilisation.