Les fractures dites silencieuses ne sont pas remarquées et sont également appelées fractures de fatigue. Une fracture ouverte permet de voir l’os. Les os tubulaires sont notamment considérés comme les plus vulnérables.
Il n’est pas possible pour un profane de reconnaître les fractures à l’œil nu. Un gonflement ou un hématome peuvent toutefois constituer un premier indice. Adressez-vous à un orthopédiste pédiatrique. Celui-ci fera passer une radiographie à votre enfant et vous donnera des informations sur la situation.
Le traitement des fractures osseuses chez l’enfant diffère bien entendu selon l’os concerné. Une opération n’est pas toujours nécessaire. La fracture guérit généralement en quelques semaines.
Les fractures osseuses chez les enfants ne sont pas rares. 300.000 os d’enfants (répartis entre les jambes, les épaules, les articulations, les bras et les mains) se brisent chaque année. Une partie de ces fractures (40.000) doivent même être traitées en milieu hospitalier.
Nous vous expliquons comment constater une fracture chez votre enfant et ce à quoi vous devez faire attention pour que rien ne s’oppose à une guérison sans problème.
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Table des matières
1ère fracture chez l’enfant : les os longs sont les plus menacés
Le joint de croissance est en danger
Une fracture correctement traitée ne présente aucun risque pour la poursuite de la croissance saine de votre enfant. Mais : dans de nombreuses fractures, le joint de croissance, responsable du développement symétrique de l’ossature, est touché. Un orthopédiste pédiatrique peut visualiser les blessures à cet endroit à l’aide d’une IRM et apporter son aide.
La majeure partie des fractures osseuses chez les bébés et les enfants (80 pour cent) concerne les os longs des bras et des jambes. Le reste concerne d’autres os, comme le crâne, la colonne vertébrale ou d’autres parties de l’appareil osseux. Les fractures peuvent survenir dans de nombreuses situations de la vie quotidienne. Les fractures osseuses sont notamment fréquentes chez l’enfant dans la circulation routière.
Votre enfant n’est pas à l’abri d’une fracture à tout âge. Les chutes, en particulier, entraînent souvent un os fêlé ou même cassé. Le coude et le poignet sont particulièrement menacés dans ce cas. Cela s’explique par l’instinct des enfants de se rattraper en cas de chute. Et même après la période où les aires de jeux et les structures d’escalade sont la source de danger numéro un, d’autres dangers guettent, car : Ce n’est pas seulement à la puberté que votre enfant devient plus enclin à prendre des risques.
Il existe différents types de fractures, qui sont nommées soit d’après le type de fracture (notamment les fractures transversales, obliques et en flexion) , soit d’après l’os qui a été fracturé. La fracture du bassin désigne une fracture du bassin. Dans la fracture du coccyx, c’est justement ce dernier qui est fracturé, dans la fracture du doigt, c’est le doigt (généralement l’auriculaire) et dans la fracture du métacarpe, c’est ce qu’on appelle l’os du métacarpe qui est fracturé. Le métatarse, le genou, l’orteil ou l’avant-bras peuvent également se fracturer.
2. comment reconnaître une fracture chez un enfant
Reconnaître une fracture et ses symptômes n’est pas chose aisée pour un profane. Il existe bien sûr quelques symptômes qui permettent de conclure à une fracture. Un gonflement ou un hématome peuvent être des indices d’une fracture. Si vous n’êtes pas certain que votre enfant s’est fracturé un os, il vaut mieux consulter un médecin.
Le meilleur interlocuteur en cas de fracture osseuse chez un bébé ou un enfant est l’orthopédiste pédiatrique. Une radiographie permettra alors d’y voir plus clair. L’orthopédiste pédiatrique connaît également les zones dangereuses de l’appareil osseux de l’enfant et peut interpréter correctement les symptômes.
.En attendant la visite chez le médecin, la douleur peut être atténuée en refroidissant la zone concernée. Ainsi, vous emmenez souvent votre enfant chez le spécialiste, même sans gonflement. Il peut également être utile d’improviser une attelle avec une cuillère en bois, une règle ou un mètre.
Il est permis d’administrer à l’enfant des analgésiques appropriés. Respectez à cet effet les indications relatives à chaque médicament, surtout en fonction de l’âge de votre enfant. Il est tout à fait normal que votre enfant ait des nausées après un accident. Si vous souhaitez recourir aux granules, nous vous recommandons Calcium hypophosphoricum, Calcium phosphoricum, Silicea terra et Symphytum.
Attention : si une mauvaise position est clairement visible, vous devez immédiatement informer les services d’urgence et ne rien entreprendre par vous-même ! Dans tous les cas, vous devez empêcher votre enfant de bouger la partie du corps fracturée ou de faire ne serait-ce que quelques pas si vous soupçonnez une fracture de la jambe. Cela pourrait éventuellement entraîner des complications.
3) Comment la fracture de votre enfant guérit-elle ? Les plâtres et les bandages en plastique sont des classiques.
Les plâtres ou les bandages rigides en plastique sont le moyen le plus courant de fixer une fracture chez un bébé ou un enfant, bien que le plâtre soit aussi volontiers décrié comme une méthode « conservatrice ». On dit que soigner une fracture sans plâtre est meilleur pour les articulations et la guérison.
La tendance à un plâtre plus souple profite à l’anatomie des os des enfants : le potentiel de correction est particulièrement important chez les enfants. Les mauvaises positions sont – selon la fracture – simplement compensées par l’os lui-même. L’objectif déclaré de toute thérapie est de soulager le plus rapidement possible le petit patient de ses douleurs et de lui permettre de retrouver sa mobilité.
D’un point de vue purement médical, on connaît deux variantes de guérison :
- Lors de la guérison primaire d’une fracture, les ostéoblastes comblent la fracture. Cela se produit généralement pour les os qui sont fixés chirurgicalement.
- Si les os fracturés ne sont pas fixés, on assiste à une guérison secondaire de la fracture. Un cal se forme alors entre les parties osseuses. Il se forme d’abord un hématome, puis du tissu conjonctif relie la zone fracturée. Le cal se transforme ensuite en os tressé et finalement en os lamellaire.
Info : il est rare qu’une fracture chez l’enfant ne guérisse pas. Si elle ne guérit pas, il peut s’agir d’un trouble de la cicatrisation des fractures, qui s’accompagne également de douleurs. Observez si les parties osseuses émettent des bruits audibles ou si votre enfant déclare que l’os n’est pas stable au toucher. Cela pourrait – outre le fait que l’os ne se soude pas – être un indice d’un trouble de la guérison.
3.1 Un quart des fractures osseuses doivent être fixées chirurgicalement
Seul un quart environ des fractures doivent être fixées au cours d’une opération. On a souvent recours à ce que l’on appelle le brochage au fil de Kirschner. Des fils d’acier inoxydable ou de titane sont posés dans la moelle osseuse afin de réaligner les os. Comme le fil est assez souple, le patient reçoit en outre un bandage ou un fixateur externe. Les fils peuvent être retirés immédiatement après la guérison de la fracture, c’est-à-dire après quatre à six semaines environ.
Selon l’os fracturé, de petites plaques et vis sont également utilisées pour stabiliser la fracture. Une anesthésie générale est généralement administrée, notamment pour immobiliser les petits patients.
3.2 Durée de la guérison : la fracture de votre enfant guérit en quelques semaines.
En règle générale, les fractures simples des enfants de moins de cinq ans guérissent en seulement deux à quatre semaines. Chez les enfants plus grands, le temps de guérison peut atteindre cinq semaines. Les adultes, en revanche, doivent patienter au moins six semaines avant que l’os ne se ressoude. La plupart du temps, il faut même plus de temps pour que la fracture guérisse.
Chez vos enfants, la guérison progresse beaucoup plus rapidement, car les enfants ont une formation et une dégradation des cellules plus dynamiques. Le temps nécessaire à la guérison d’une fracture dépend toutefois toujours du corps concerné. Cet aperçu donne une bonne orientation :
- Après une semaine, une fracture n’est pas encore guérie.
- Chez les enfants de moins de cinq ans, l’os fracturé peut déjà s’être ressoudé au bout de deux semaines.
- Après 3 semaines, une fracture osseuse est généralement déjà guérie chez les moins de cinq ans.
- Les douleurs après 4 semaines devraient être nulles. Si l’os semble instable, il faut partir du principe qu’il y a un problème de guérison.
- Après 5 semaines, une fracture est guérie chez un enfant d’âge scolaire.
- Après 6 semaines, une fracture est guérie chez un adulte.
4. la prévention n’est possible qu’avec modération
Toujours garder un œil sur ses proches apporte beaucoup. Mais même l’interdiction des aires de jeux ou des jardins d’escalade ne les rend pas invulnérables. La prévention ne peut donc contribuer que dans une faible mesure à ce que les os de votre enfant restent intacts. Ce comparatif montre ce qui est bon ou mauvais pour les os.
Ces conseils contribuent également à une ossature saine :
- Veillez à ce que votre enfant ait une alimentation équilibrée en calcium et en magnésium. Les minéraux présents dans l’alimentation renforcent les os et les rendent plus résistants. Le calcium se trouve principalement dans le lait ou les produits laitiers ainsi que dans l’eau minérale et les légumes verts, le magnésium dans les produits à base de céréales complètes et les noix. L’alimentation de votre enfant est un facteur important en termes de prévention.
- La vitamine D, que votre corps produit lui-même, joue également un rôle important dans le métabolisme osseux. Une promenade quotidienne de 15 minutes au soleil suffit amplement. En été, vous devez bien entendu utiliser une protection solaire adaptée.
- Veillez à ce que votre enfant fasse suffisamment d’exercice. Il est prouvé que cela augmente la densité osseuse. Réduisez le surpoids, qui pourrait surcharger les os et provoquer une fracture.