L’anaphylaxie décrit une réaction aiguë du système immunitaire de votre enfant à un déclencheur. Ce choc anaphylactique est la réaction maximale et peut affecter l’ensemble de l’organisme.
Les symptômes et les différents degrés de gravité varient parfois dans leur succession. Par exemple, un enfant peut avoir une brève détresse respiratoire, tandis que d’autres peuvent avoir un organisme entier qui s’effondre en quelques minutes. Pour plus d’informations, voir le chapitre 2.
Un choc anaphylactique peut mettre la vie en danger en très peu de temps. Si vous constatez de tels symptômes chez votre enfant, appelez immédiatement un médecin d’urgence et prodiguez les premiers soins.
Un gonflement du visage, un nez qui coule et des yeux qui pleurent peuvent être tout à fait inoffensifs. Toutefois, un choc anaphylactique peut également en être la cause. Si les symptômes sont plus graves, il peut s’agir d’un choc allergique, dont les conséquences peuvent être mortelles. Le guide suivant vous explique comment reconnaître à temps un choc anaphylactique et comment réagir avec votre enfant en cas d’urgence.
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Table des matières
1. un choc anaphylactique est une réaction allergique aux conséquences dangereuses
Définition : anaphylaxie
L’anaphylaxie décrit une réaction aiguë du système immunitaire de votre enfant à un déclencheur. Ce choc anaphylactique est la réaction maximale et peut affecter l’ensemble de l’organisme.
Un choc anaphylactique est donc la réaction maximale possible de l’organisme à des allergènes et donc un choc allergique d’une ampleur particulière. Toutefois, ce seul fait ne permet pas de donner des informations sur la gravité de l’anaphylaxie. Les symptômes ne pourraient pas être plus variés : gonflement, rhinite et yeux larmoyants sont possibles, tout comme la détresse respiratoire, les démangeaisons, les éruptions cutanées, les vertiges, les difficultés à avaler, la tachycardie, les nausées et la diarrhée.
2) Le choc anaphylactique va de l’éruption cutanée à l’arrêt respiratoire.
.Un choc anaphylactique est une réaction allergique – dont les conséquences peuvent être extrêmes. Les symptômes et les différents degrés de gravité varient parfois dans leur succession. Par exemple, un enfant peut avoir une brève détresse respiratoire, alors que chez d’autres, l’organisme entier s’effondre en quelques minutes.
C’est pourquoi il est important d’être attentif aux symptômes tels que les maux de gorge, les nausées ou les fourmillements dans les mains et les pieds, et de penser à d’éventuelles contre-mesures.
En principe, plus les premiers symptômes apparaissent tôt après le contact avec un allergène, plus cela est dangereux pour le patient.
On distingue quatre stades dans un choc anaphylactique :
- Les crises légères se traduisent par des démangeaisons ou une éruption cutanée. Une agitation interne, des papules, des rougeurs et des maux de tête sont des symptômes typiques de cette phase.
- Une conséquence de gravité moyenne peut être un gonflement du larynx, qui obstrue les voies respiratoires et entraîne un manque d’air – similaire aux symptômes de l’asthme. Le pouls se modifie. La régulation de la circulation sanguine s’accélère. L’envie de déféquer et d’uriner est prononcée.
- Parmi les réactions générales menaçantes, on compte la dyspnée, la contraction musculaire dans les bronches ainsi que des troubles de la conscience.
- Dans le quatrième degré de gravité, il s’agit d’une défaillance vitale des organes. La circulation sanguine ne fonctionne plus et l’arrêt respiratoire se produit.
Attention : si l’organisme est sensibilisé par le premier contact, une réaction immédiate se produit lors d’un nouveau contact. L’histamine est alors libérée en très grande quantité. Sous l’effet de ce neurotransmetteur, les vaisseaux sanguins peuvent se dilater brusquement ou la musculature (par exemple celle des bronches) se contracter. Une chute extrême de la tension artérielle peut entraîner une défaillance circulatoire mortelle.
3) Qu’est-ce qui déclenche une anaphylaxie ? Par le venin d’insectes, les aliments, les médicaments et les matériaux
Le risque de réaction allergique est grand. Non pas parce que votre enfant est allergique à beaucoup de choses en soi, mais parce qu’il n’est probablement que rarement en contact avec des allergènes tels que des médicaments ou du venin d’insecte. Pour cette seule raison, tout le monde est très exposé au risque de choc anaphylactique.
Attention : les déclencheurs les plus fréquents d’un choc anaphylactique sont le venin de frelons, d’abeilles et de guêpes, les aliments comme les noix, les œufs ou les fruits de mer, les médicaments (par exemple les antibiotiques) ou les matériaux comme le latex. Observez méticuleusement la réaction de votre enfant lorsqu’il mange. Les aliments sont les principaux déclencheurs de choc anaphylactique chez les enfants (58 % chez les enfants, 16 % chez les adultes). Le venin d’insecte (24 pour cent) et les médicaments (huit pour cent) arrivent statistiquement loin derrière.
4. comment réagir correctement en cas de choc anaphylactique : appeler le médecin d’urgence et prodiguer les premiers soins
N’oubliez pas qu’un choc anaphylactique est une réaction allergique extrême de l’organisme, qui peut mettre la vie en danger en très peu de temps. Si vous constatez de tels symptômes chez votre enfant, appelez immédiatement le médecin d’urgence et prodiguez les premiers soins !
Si le choc anaphylactique s’est produit pour la première fois, il est important de trouver l’élément déclencheur. Pour trouver l’allergène qui a déclenché l’anaphylaxie, il convient de faire un test d’allergie à la suite de la réaction. C’est la première étape du traitement.
Il est conseillé d’emporter un kit d’urgence pour personnes allergiques si vous avez déjà subi un choc allergique. Cela permet de prévenir les conséquences et d’éviter un choc potentiellement mortel.
Attention : il est extrêmement important, tant pour les personnes concernées que pour leur entourage, de savoir qu’elles sont allergiques et d’interpréter correctement les signes d’une anaphylaxie. C’est la seule façon de s’assurer que l’entourage réagit correctement. Si votre enfant est allergique, vous devez l’informer au jardin d’enfants, à l’école, mais aussi dans le cercle d’amis.
4.1 Que faut-il faire ? Voici comment se comporter correctement en cas d’urgence
.Il ne s’écoule souvent que quelques minutes entre une réaction allergique et un choc anaphylactique. En cinq minutes, votre enfant peut avoir une réaction allergique à des médicaments, en cas de piqûre d’insecte, la réaction peut durer environ 15 minutes et en cas de contact avec des aliments, le choc anaphylactique peut ne se produire qu’après une demi-heure.
- Retirez l’élément déclencheur du choc anaphylactique – dans le cas d’une piqûre d’insecte, par exemple, le dard de l’abeille. Retirez les vêtements qui serrent votre enfant.
- Utilisez les médicaments d’urgence du kit d’urgence. L’auto-injecteur permet d’injecter rapidement de l’adrénaline dans la cuisse. Cela resserre les vaisseaux sanguins. La tension artérielle cesse de chuter.
- Appelez le médecin d’urgence. Celui-ci posera une voie veineuse pour administrer à votre enfant de la cortisone, de l’adrénaline et des antihistaminiques par ce biais.
- Réagissez aux signes de votre enfant. Si votre enfant a du mal à respirer, il doit s’asseoir. Si votre enfant présente des symptômes de choc, la bonne réaction est de le mettre en position de choc (jambes vers le haut). En cas de perte de conscience, tournez votre enfant en position latérale de sécurité.
- Contrôlez les battements du cœur, la circulation et la respiration. Si votre enfant ne présente plus aucune fonction vitale, commencez immédiatement les mesures d’urgence, en particulier la réanimation (massage cardiaque).
Il n’existe pas de réponse claire à la question de savoir combien de temps peut durer un choc anaphylactique. Cela dépend des contre-mesures à mettre en place immédiatement. Une surveillance est ensuite nécessaire afin d’exclure d’éventuelles conséquences tardives. Environ un pour cent des personnes concernées décèdent à la suite d’un choc anaphylactique, quelle que soit la durée de la réaction allergique.