Le mal du pays chez les enfants : comment aider votre enfant à s’en sortir ?

Selon des témoignages, environ dix pour cent des enfants souffrent d’un mal du pays aigu lors d’un voyage scolaire ou d’un autre voyage au cours duquel ils sont séparés de leur famille pendant une période …

Le mal du pays chez les enfants : comment aider votre enfant à s’en sortir ?

Mädchen mit Heimweh guckt aus dem Fenster mit Bär
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Pourquoi les enfants ont-ils le mal du pays ?

Le mal du pays chez les enfants est dû à une situation de deuil provoquée par la séparation des parents. Vous pouvez déjà savoir à l’avance si votre enfant a tendance à avoir le mal du pays.

Jusqu’à quel âge mes enfants ont-ils le mal du pays ?

Cela dépend du lien avec les parents. En règle générale, on peut dire que les enfants plus jeunes ont plus tendance à développer le mal du pays que les enfants plus âgés, car ils ont un lien émotionnel encore plus fort avec leurs parents.

Comment puis-je aider mon enfant s’il a le mal du pays ?

Dans la plupart des cas, il est utile de parler avec l’enfant et, le cas échéant, de l’impliquer dans la planification du voyage. Si les proportions sont extrêmes, une thérapie peut aider.

Selon des témoignages, environ dix pour cent des enfants souffrent d’un mal du pays aigu lors d’un voyage scolaire ou d’un autre voyage au cours duquel ils sont séparés de leur famille pendant une période prolongée. Chaque enfant a sa propre façon de gérer le mal du pays. Alors qu’un enfant se retire, l’autre dort beaucoup ou pleure sur la situation de séparation. Certains enfants peuvent tout à fait réagir de manière irritable et agressive à la situation.

Le guide suivant explique à quelles causes vous pouvez reconnaître le mal du pays chez votre enfant avant le départ et avec quels moyens le mal du pays sera plus supportable pour votre enfant.

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1. les jeunes enfants souffrent particulièrement du mal du pays

Trauriges Kind guckt auf Meer
Les enfants ressentent souvent le mal du pays juste avant la séparation de leurs parents.

Certains enfants souffrent plus que d’autres du mal du pays. Si votre enfant présente l’une des caractéristiques suivantes, vous pouvez supposer à l’avance qu’il a plus envie que les autres de retrouver la maison bien protégée.

  • Les enfants plus jeunes sont plus susceptibles d’avoir le mal du pays, car ils ont davantage besoin des soins parentaux que les enfants plus âgés.
  • Les enfants qui se trouvent dans une situation de vie émotionnellement et psychiquement difficile sont plus vulnérables que les autres. Ils réagissent donc plus fortement aux influences négatives de l’extérieur.
  • Si votre enfant est de nature plutôt calme et introvertie, il se peut qu’il ait du mal à s’intégrer lors d’un voyage scolaire et qu’il souhaite retrouver plus rapidement son environnement familier que les enfants extravertis.
  • Bien entendu, votre enfant sera plus sensible s’il n’a jamais passé la nuit seul dans un environnement étranger.
  • Il arrive que les enfants aient le mal du pays après un déménagement, lorsqu’ils ont la nostalgie de leur ancienne maison. Il s’agit d’un processus naturel, car l’enfant doit s’habituer progressivement à son nouvel environnement et celui-ci suscite d’abord des craintes ou la nostalgie de ce qui lui est familier.

1.1 Les comportements extérieurs et intérieurs indiquent si votre enfant est en danger

Quelques « manifestations » verbales et mimiques vous permettent de savoir, avant même le départ, si votre enfant pourrait éventuellement souffrir du mal du pays. Le tableau ci-dessous énumère les signes et les comportements « typiques » auxquels les enfants atteints du mal du pays ont tendance à se livrer juste avant de partir en voyage scolaire ou en vacances.

Manifestations extérieures/verbales
comportements
Comportements internes/non exprimés
Votre enfant exprime la crainte de ne pas pouvoir rentrer sain et sauf à la maison. L’enfant est anxieux, se sent abandonné, est déprimé ou pleure.
L’enfant vérifie tous les objets avant de partir et s’inquiète de savoir si tout reste à sa place à la maison pendant son absence. Votre enfant ne se réjouit pas particulièrement du voyage scolaire et/ou tombe soudainement malade.
Votre enfant vous demande si vous allez bien vous débrouiller tout seul.

D’ailleurs , les enfants ne réalisent généralement les pensées et les sentiments typiques du mal du pays que quelques heures ou minutes avant la séparation imminente. Parfois, la nostalgie étouffante de la maison n’apparaît que pendant le voyage. C’est généralement le cas lorsque le voyage scolaire ne se déroule pas de manière satisfaisante pour l’enfant ou lorsque des conflits avec les camarades de classe surviennent sur place.

2. en cas de symptômes extrêmes tels que maux de tête ou de ventre, une thérapie est conseillée

Le mal du pays se manifeste différemment chez tous les enfants. Alors qu’une thérapie n’est pas nécessaire pour un mal du pays normal, la forme plus grave de l’anxiété de séparation, ancrée dans la psychologie, nécessite des mesures plus importantes. Si un enfant développe des symptômes extrêmes et sérieux pendant la période de séparation, il peut être judicieux d’aller chercher l’enfant et de le ramener à la maison très tôt. Cela est particulièrement conseillé si l’enfant ressent des troubles physiques tels que des maux de tête et de ventre, des douleurs gastriques, un manque d’appétit ou des nausées.

Si votre enfant est déjà très angoissé à l’idée de quitter le domicile parental le matin pour aller à l’école ou de passer une nuit à l’extérieur, vous devriez vous adresser à un thérapeute expérimenté dans le domaine de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent. Il peut aider à trouver un équilibre acceptable pour l’enfant en ce qui concerne l’angoisse de la séparation. Si, en revanche, votre enfant souffre d’un mal du pays « normal », les conseils et moyens suivants peuvent aider votre rejeton à retrouver le sourire, même loin de la maison.

2.1 Renforcer la confiance en soi de votre enfant pour qu’il ait moins souvent le mal du pays

Un enfant qui a une bonne confiance en lui souffre moins souvent du mal du pays que les autres enfants. Vous aidez l’enfant à réguler lui-même son mal du pays en renforçant sa confiance en lui. Vous y parviendrez en repensant à la manière dont vous avez traité votre enfant jusqu’à présent.

Vous luttez contre le mal du pays chez les enfants en les impliquant le plus souvent possible dans vos décisions ou en les laissant prendre seuls les décisions qui les concernent. De cette manière, les enfants apprennent progressivement à se calmer, à se réconforter et à se mettre dans un état d’esprit positif.

Il existe différents moyens pour que les enfants puissent se réconforter eux-mêmes. Vous devriez les leur faire découvrir le plus tôt possible. Il s’agit notamment de gérer ses propres émotions, c’est-à-dire de parler de ses sentiments et de ses pensées ou de les écrire dans un journal intime. Les peluches et les histoires que l’on raconte soi-même peuvent également être utiles dès que la nostalgie de la famille prend le dessus.

Conseil : parfois, un voyage scolaire peut même être utile, car votre enfant souffrira moins du mal du pays s’il est entouré d’amis et de camarades de classe que s’il voyage avec un petit groupe.

2.2 Réduire le mal du pays en planifiant le voyage en détail

Kind mit Heimweh guckt aus dem Fenster Il est préférable de planifier un voyage avec l’enfant.

Vous pouvez et devez prendre des mesures préventives dès que la date du voyage scolaire ou du premier voyage avec les proches est fixée . Dans ce contexte, il est utile de préparer et de planifier le séjour avec l’enfant. Cette approche rassure les enfants, car ils savent mieux à quoi ils ont affaire.

Parlez absolument avec votre enfant de ses attentes, mais aussi des projets, des objectifs et des souhaits qu’il a pour le voyage scolaire ou le voyage. Ne faites pas l’impasse sur le mal du pays, mais faites comprendre à l’enfant que de tels sentiments sont normaux. Peut-être mentionnerez-vous dans ce contexte que même les « adultes forts » souffrent du mal du pays et n’en sont pas à l’abri.

Dans la mesure où le mal du pays devient trop important, vous devriez réfléchir à l’avance aux moyens de communication qu’ils souhaitent utiliser pour rester en contact et à la fréquence à laquelle ils souhaitent les utiliser. Lorsque le jour du départ est arrivé, vous devez vous séparer de votre enfant avec gentillesse, mais sans trop d’émotion. Cela ne ferait que déstabiliser davantage votre protégé. Il suffit de le priver d’un voyage scolaire passionnant et agréable tout en le serrant chaleureusement dans vos bras.

Attention : rassemblez impérativement les numéros de contact importants en cas d’urgence et remettez-les à votre enfant !

2.3 Conseils pour bien réagir en cas de mal du pays aigu de votre enfant

Si votre enfant vous appelle en pleurant et souhaite rentrer à la maison, vous avez en principe deux possibilités: soit vous allez le chercher, soit vous le rassurez durablement pour qu’il puisse continuer la sortie scolaire ou le voyage.

La liste des « pour » et des « contre » ci-dessous illustre les circonstances dans lesquelles il peut être judicieux de ramener votre enfant à la maison de bonne heure après le voyage scolaire.

  • En cas de harcèlement, il est judicieux de ramener l’enfant à la maison suffisamment tôt.
  • Dès que le mal du pays s’accompagne de troubles physiques, il est conseillé de récupérer l’enfant tôt après la sortie.
  • Aller chercher l’enfant de bonne heure à la sortie scolaire demande parfois un effort considérable.
  • Souvent, vous parvenez déjà à améliorer la situation à distance en parlant à votre enfant, en l’encourageant et en demandant de l’aide aux animateurs sur place.

Avant de prendre une décision définitive, vous devriez téléphoner à votre enfant aussi longtemps que possible. Remontez le moral de l’ enfant au cours de la conversation et essayez de savoir le plus rapidement possible quels sont les problèmes sur place qui pèsent psychiquement sur l’enfant. Si tout se passe mal, demandez d’abord de l’aide aux personnes qui s’occupent de l’enfant sur place et, le jour suivant, demandez si le mal du pays s’est amélioré.

2.4 Les fleurs de Bach et les sels de Schüssler pour réduire le mal du pays chez les enfants

Les effets bénéfiques des fleurs de Bach

Les praticiens de la santé recommandent les remèdes naturels issus de l’homéopathie pour les bébés et les jeunes enfants, mais aussi pour les adolescents et les adultes.

En cas de mal du pays aigu lors d’un voyage scolaire, au jardin d’enfants ou dans un autre lieu, les enfants se sentent vite seuls, angoissés et perdus. Certains remèdes homéopathiques doivent aider à traiter le mal du pays de l’enfant de manière naturelle. Il s’agit par exemple des gouttes de fleurs de Bach rescue ou des sels de Schüssler n° 5.

Le phosphate de potassium contenu dans le sel est censé stimuler les nerfs humains et la musculature. Il doit notamment aider votre enfant à surmonter les états d’épuisement physique et mental qui accompagnent le mal du pays.

Remarque : le mode d’action supposé des fleurs de Bach n’a pas encore pu être prouvé et est considéré comme peu plausible par les scientifiques.

3. conclusion : faire face au mal du pays avec sérénité et éveiller l’envie de voyager des enfants

Kind mit Heimweh hält Kuscheltier
Un jouet familier réconforte même au loin en cas de mal du pays.

Il incombe aux parents de ne pas prendre le mal du pays à la légère. Mais vous pouvez rassurer l’enfant sur place ou faire en sorte qu’il n’ait pas le mal du pays. Vous pouvez y parvenir en donnant à votre enfant l’envie de voyager. Vous lui donnez le goût du voyage scolaire en regardant ensemble des photos et en signalant votre intérêt pour l’excursion.

Plus ils sont sûrs d’eux et déterminés, moins l’enfant se sentira en insécurité. Il sera ensuite plus facile pour votre enfant de faire ses adieux intérieurs pendant quelques jours et de se réjouir du voyage sans penser au mal du pays.

4. littérature complémentaire sur le sujet

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