S’il respecte toutes les règles importantes et fait attention avec soin, c’est possible dès la première année.
Un chemin de l’école sûr n’est pas toujours le chemin le plus rapide. Il faut par exemple accepter de faire de petits détours pour passer aux feux de signalisation et emprunter un chemin bien éclairé.
Avant l’éducation routière en quatrième année, les enfants ne devraient pas se rendre à l’école à vélo.
Le chemin de l’école est souvent le premier trajet qu’un enfant parcourt entièrement seul. De nombreux parents s’inquiètent du fait que le trajet est trop dangereux et préfèrent emmener leurs enfants à l’école en voiture. Il existe pourtant de bien meilleures solutions. Vous découvrirez ici à quoi elles peuvent ressembler.
Table des matières
1) Un chemin de l’école sûr peut comporter des détours.
Certaines écoles proposent des plans du trajet scolaire : Ceux-ci indiquent les trajets qui conviennent aux écoliers. Ces parcours ne passent pas par des carrefours très fréquentés ou le long de routes principales.
Ils comportent des feux de signalisation et des passages piétons, et les trottoirs sont larges et bien éclairés. Les rues à sens unique ou les rues réservées aux jeux sur le chemin permettent également aux enfants de garder plus facilement une vue d’ensemble.
Sans plan du trajet scolaire, vous devriez, en tant que parent, déterminer vous-même l’itinéraire adéquat. Faites plusieurs fois le trajet avec l’enfant avant qu’il n’aille à l’école. Expliquez les situations dangereuses etmontrez à l’enfant comment réagir au mieux. Dans certaines villes, un entraînement au trajet scolaire est également proposé aux futurs écoliers :
2) Le trajet à pied est raisonnable pour les enfants dès le début.
Certains parents s’inquiètent tellement des dangers potentiels sur le chemin de l’école qu’ils emmènent toujours leurs enfants en voiture à l’école primaire. Cela est contre-productif à plusieurs égards :
- les nombreuses voitures rendent la situation dangereuse pour tous les enfants le matin devant l’école
- l’enfant devient moins rapidement autonome et n’apprend pas ce à quoi il doit faire attention dans la circulation routière
- l’enfant a moins de contacts sociaux que ses camarades d’école qui se déplacent ensemble à pied
Il est important de trouver un équilibre entre responsabilité et confiance : Si vous préparez les enfants le mieux possible au chemin de l’école, ils maîtriseront très tôt la tâche, même seuls.
3. voici comment préparer votre enfant à aller à l’école à pied

Au cours des premières semaines, vous devriez accompagner votre enfant. Il est également utile de se mettre d’accord avec les parents du voisinage pour qu’un seul parent surveille les enfants sur le chemin de l’école. Faites attention à la facilité avec laquelle les enfants se laissent distraire et qu’ils assimilent absolument les règles de base suivantes :
- au rouge, on s’arrête devant le feu – toujours
- on ne traverse le passage piéton que lorsque la voiture est complètement arrêtée
- on ne traverse jamais la rue en courant sans regarder – même si un ami nous fait signe de le faire
- avant de traverser une rue, on regarde à gauche, à droite et de nouveau à gauche
- on ne se bagarre pas et on ne se pousse pas sur le chemin de l’école
- s’il y a des patrouilleurs scolaires qui ferment les voies à la circulation automobile si nécessaire, c’est là que l’on traverse la rue
Dès que vous avez le sentiment que les enfants comprennent les règles et respectent les accords, ils peuvent aussi partir seuls ou en groupe en 1re classe. Une surveillance parentale n’est alors plus nécessaire tous les jours. De temps en temps, un parent peut accompagner à nouveau le groupe ou le suivre discrètement afin de s’assurer que les enfants n’ont pas adopté de comportements dangereux.
Conseil : si un chemin d’école en principe connu et sûr est modifié, par exemple à cause d’un chantier, accompagnez à nouveau les enfants et expliquez-leur comment ils doivent se comporter dans de nouvelles situations dangereuses.
4. voici comment assurer une meilleure sécurité sur le chemin de l’école

Les enfants sont moins visibles pour les automobilistes que les adultes. Ils sont particulièrement en danger en hiver, lorsqu’ils doivent se rendre à l’école dans l’obscurité.
Dans ce cas, il est utile de leur faire porter des vêtements aussi clairs que possible. Vous pouvez également donner à votre enfant un gilet de sécurité. Des réflecteurs ou des patchs fluorescents sur la veste ou le cartable permettent également à vos enfants d’être bien visibles à la lumière des phares et des lampadaires. Vous trouverez par exemple un grand choix de cartables adaptés aux enfants sur schulranzen.net.
5. le vélo convient pour le trajet scolaire des grands enfants
Le vélo permet à l’enfant de se déplacer relativement vite – toutefois, les jeunes enfants ne peuvent pas évaluer la vitesse ni la distance des autres usagers de la route. Ils ne l’apprennent qu’au fil du temps. Durant les premières années d’école, il est donc préférable qu’ils se déplacent à pied ou qu’ils prennent le bus scolaire.
Dans la plupart des écoles, une éducation routière est organisée en quatrième année : Les enseignants et les policiers apprennent aux enfants comment se comporter à vélo dans la circulation. Ce n’est qu’après cette formation et l’examen qui s’ensuit que les enfants devraient se rendre à l’école à vélo.
Conseil : montrez le bon exemple et portez vous-même toujours un casque !
6) La prudence est également de mise dans le bus.

Les enfants qui prennent le bus pour aller à l’école doivent respecter certaines règles particulières. En principe (comme dans tous les cas), il est important qu’ils quittent la maison assez tôt, de sorte qu’ils n’aient pas à se dépêcher sur le chemin de l’école. Si le bus est déjà à l’arrêt lorsque les enfants tournent le coin de la rue, ils ont tendance à courir, ce qui peut rapidement entraîner des accidents.
Donnez donc aux enfants les règles suivantes :
- ne pas courir lorsque le bus attend déjà – il vaut mieux arriver un peu en retard que d’avoir un accident
- ne pas se battre à l’arrêt de bus et rester à une distance suffisante du trottoir
- enlever son cartable avant de monter dans le bus
- ne pas se bousculer en montant dans le bus
- si vous n’avez pas de place assise, tenez-vous absolument et placez le cartable entre vos pieds
- ne pas pousser en descendant du bus, faire attention aux cyclistes
- avant de traverser la rue, attendre que le bus soit parti et qu’aucune voiture ne soit visible
Les premières semaines, vous devriez également accompagner les enfants au bus scolaire jusqu’à ce que vous soyez sûr qu’ils respectent toutes les règles.
7. voici ce que vous pouvez faire en cas de problèmes avec d’autres enfants
Il arrive parfois que des enfants se disputent, voire se battent, sur le chemin de l’école. Si l’ enfant ne veut pas partir le matin parce que son trajet scolaire, qu’il croit sûr, lui fait peur, vous devez faire quelque chose. Demandez ce qui se passe. Contenez l’impulsion de confronter l’autre enfant ou ses parents.

Demandez à votre enfant s’il souhaite résoudre la situation lui-même. S’il ne sait pas quoi faire, vous pouvez lui proposer de l’accompagner à nouveau à l’école ou de parler avec l’enfant ou ses parents. Dans le premier cas, il est possible que les disputes reprennent dès que vous restez à la maison.
Si vous souhaitez parler à l’autre enfant ou à ses parents, évitez de les blâmer. Demandez plutôt comment vous pouvez tous ensemble faire en sorte que les choses s’améliorent. S’il n’y a pas d’autre solution, vous pouvez éventuellement faire appel aux enseignants. Ceux-ci peuvent aborder le sujet du trajet scolaire en classe.
Vous pouvez également chercher d’autres enfants de la région avec lesquels votre enfant peut aller à l’école. Peut-être qu’un trajet légèrement différent conviendra également. N’obligez pas votre enfant à s’affirmer contre sa volonté – si cela ne coupe pas, il peut facilement transférer la haine du chemin de l’école à l’école elle-même.